la comtesse Erzsebet Bathory qui dans son château au 16è siècle, saignait plusieur centaine de jeunes filles afin de se baigner dans leur sang ou le boire dans le but de préserver le plus longtemps possible sa jeunesse et sa beauté. c'est le procès, en 1611 de la comtesse. Celle-ci est accusé d'avoir fait enlever et saigner comme des animaux de boucherie de malheureuse jeunes filles qui habitaient dans les villages aux alentours de son château de Csejthe, situé au sommet d'une colline dans la région montagneuse de la Hongrie proche des Carpates. Selon les chroniques de l'époque, le nombre de victimes se situait entre quatre vingts et trois cents ; la vérité se situe probablement plus près du second chiffre. Pendant dix ans, des dizaines de jeunes filles, enchaînées dans les cachots du château, seront torturées avec raffinement et saignées à mort. Devant le nombre impressionnant de disparitions de jeunes femmes dans la région, des rumeurs se répandent et, pour y mettre fin, le 30 décembre 1610, le comte Gyorgy Thurso, cousin d'Ezsébet, à la tête d'une compagnie de soldats et de gendarmes, investit le château au moment même ou se déroule l'une de ces orgies sanglantes. Outre des cadavres de jeunes femmes, on découvre dans les cachots souterrain des prisonnières encore vivantes, dont le corps a été lardé de milliers de piqûres d'aiguille, et d'autres qui n'ont pas encore subi de sévices mais qui attendent leur tour. Sauvée de la peine capitale grâce à ses liens de parenté avec la famille royale, la comtesse sera gardée en captivité jusqu'à sa mort dans sa propre chambre dont on mure les fenêtres et la porte en ne laissant qu'un étroit interstice pour lui passer les plats, tandis que ses complices seront tous exécutés. Le château étant demeuré à l'abandon après la mort de la comtesse, l'endroit restera longtemps maudit. L'affaire Bathory a contribué à répandre dans la région toutes sortes de rumeurs et de légendes selon lesquelles la comtesse aurait continué, après sa mort, à se livrer à ses débauches sanglantes, devenant ainsi un vampire au sens propre du terme. Et cette Contesse était une parmi tant d'autre.
Le Prince Vlad III, dit Tepes ou Dracula est né à Sighisoara en 1431 et mort à Bucarest en 1476. Il régna sur la Valachie de 1456 à 1476.
Un souverain cruel :
Vlad Tepes s'est forgé une réputation de souverain et d'ennemi cruel. En effet, lors de l'invasion de la Valachie par les Turcs en 1462, il n'hésita pas à faire empaler 20 000 soldats turcs pour démontrer sa puissance. Cet acte barbare est la parfaite illustration de sa théorie : se faire craindre pour se faire respecter. Vlad Tepes appliquait ce principe aussi bien sur ses ennemis que sur ses propres troupes ou concitoyens. La rumeur raconte que pour faire respecter l'ordre moral en Valachie, le souverain faisait empaler les femmes adultères ou les hommes ayant commis des crimes. Cette pratique sanglante lui valut probablement le titre de vampire, ?epe? (prononcer tsépéch) signifie d'ailleurs en roumain empaleur
Le nom de Dracula :
Vlad Tepes est surtout connu sous le nom de Dracula. En roumain, Dracula (ou Drakula) signifie « Fils de Dragon », dragon se disant « Drakul ». Le père de Vlad Tepes, la prince Vlad II, avait été admis dans l'ordre du Dragon Renversé, fondé par les rois de Hongrie pour défendre les intérêts catholiques, vers 1431. Arborant son symbole, il avait été surnommé Vlad Drakul, c'est-à-dire Vlad le Dragon. Mais en roumain le mot « drakul » veut aussi dire diable, ce qui s'ajouta à la légende noire des princes valaques.
Le mythe court encore :
Le mythe de Vlad Tepes erre encore en territoire roumain puisque son cadavre n'a jamais été retrouvé. Initialement enterré dans une chapelle sur le Danube après avoir été décapité par les Turcs, le cercueil s'avèra être vide: il aurait été transporté à Bucarest mais là encore, nulle trace du souverain.